Lorsqu’on atteint la quarantaine, on ne peut pas échapper à la presbytie. Les petits caractères deviennent de plus en plus difficiles à déchiffrer, les yeux commencent à se fatiguer plus facilement. Plusieurs options s’offrent ainsi à nous pour corriger la presbytie, entre autres, les verres à double foyer, les lunettes de lecture et les verres progressifs. Mais lesquels choisir?
« Avec les verres progressifs, il y a une infinité de puissances. On a toutes les distances. C’est fluide, graduel et il n’y a pas de saut d’image », explique Rosanne Trudel, optométriste chez Doyle. Ce type de verre contient toutes les puissances essentielles à la correction de la vision de loin et de près, en passant par toutes les distances de vision intermédiaires. Le tout se fait naturellement et sans rupture puisqu’il n’y a pas de marque sur le verre progressif comme sur un verre à double foyer. »
Mais pour qui sont faits les verres progressifs? Qui en a besoin? L’optométriste Rosanne Trudel répond à ces questions.
Des verres polyvalents
Lorsque les petits caractères sur les emballages et dans le journal deviennent difficiles à déchiffrer, certaines personnes se tournent vers les lunettes de pharmacie ou les verres à double foyer. Or, ils ne sont pas toujours adaptés aux besoins quotidiens de l’utilisateur. « Ils sont polyvalents, on peut les porter en tout temps », explique l’optométriste. On n’a pas besoin de faire le changement de lunettes ou de se limiter à la partie inférieure de ses lunettes pour bien lire, c’est donc plus pratique.
« Les gens qui ont des vertiges et nausées facilement vont également opter pour des verres progressifs puisque les verres à double foyer ont tendance à donner au mal cœur », continue l’optométriste.
Un impératif pour les utilisateurs d’écrans
« Le verre progressif est LA solution pour les gens qui sont exposés aux écrans », explique Rosanne Trudel. Les gens qui utilisent quotidiennement des écrans au travail (entrée de données, administration, rédaction, etc.) ou pour leurs loisirs sont plus à risque de ressentir la fatigue oculaire et d’avoir des maux de tête.
Les écrans mènent la vie dure aux yeux, notamment à cause des petits caractères pixélisés et des distances de lecture plus courtes, sans parler de la forte exposition à la lumière bleue. Les verres progressifs corrigent donc graduellement la vision et limitent les inconforts lorsqu’on se trouve devant l’écran.
Idéal pour les gens actifs
« La personne qui utilise régulièrement plusieurs distances aura besoin de verres progressifs », continue l’optométriste. Comme il n’y a aucun saut d’image dans le verre progressif et que ce dernier contient toutes les distances de vision intermédiaires, le port de ces verres facilite le quotidien de plusieurs utilisateurs, comme les automobilistes, les professeurs ou encore les cyclistes.
Un choix esthétique
« L’esthétique est aussi importante dans le choix des lunettes », dit Rosanne Trudel. Il arrive régulièrement que des clients au début de la quarantaine qui consultent la spécialiste soulignent leur inquiétude face à la fameuse « petite ligne » qu’on retrouve dans les verres à double foyer. Les verres progressifs représentent donc une bonne solution pour ceux qui accordent beaucoup d’importance à l’esthétique de leurs lunettes.
Pour en savoir plus ou prendre rendez-vous avec l’un de nos experts de la vue, visitez Doyle.ca.