Quand elle a terminé ses études en techniques d’orthèses visuelles, une idée a commencé à germer dans sa tête : un jour, elle aurait son propre bureau d’opticienne. Un rêve un peu fou à l’époque, qui est pourtant devenu sa réalité.

Incursion dans le parcours de l’opticienne et femme d’affaires qui fait désormais partie de la grande famille Doyle.

De l’ambition à l’action : la rencontre avec Doyle

Amélie comptait plus de 12 ans d’expérience comme opticienne gestionnaire pour une bannière connue lorsqu’elle a fait la connaissance de Patrick Doyle, président de Doyle, et de Sonia Deslongchamp, directrice de ressources humaines. Maman de 2 enfants et professionnelle chevronnée, elle se sentait prête à passer à la prochaine étape – prête à se réaliser pleinement – elle, Amélie Parent-Laperle.

Ce qu’elle a découvert en entrant pour la première fois dans les bureaux de Doyle a dépassé toutes ses attentes.« C’était tellement beau! Le look, l’énergie… j’ai eu un véritable coup de cœur et, malgré ma timidité naturelle, j’ai osé parler de mes ambitions entrepreneuriales à Patrick et Sonia. »

Même s’ils n’avaient aucune occasion d’affaires à lui proposer à ce moment-là, Patrick et Sonia ont immédiatement vu le potentiel d’Amélie. Ils lui ont offert un poste d’opticienne volante, une expérience qui allait raviver sa passion pour son métier.

« J’avais déjà un bon bagage professionnel, mais c’est comme si j’ai réappris plein de choses sur mon travail et sur moi-même, des apprentissages qui m’ont permis d’aimer encore plus ce que je fais. »

Au printemps 2023, les étoiles se sont alignées : Amélie est devenue copropriétaire d’une nouvelle boutique Doyle à Repentigny. Son rêve prenait enfin forme.

 

Dr Karl Brousseau, vice-président et optométriste, Amélie Parent-Laperle, copropriétaire et opticienne d'ordonnances, et Patrick Doyle, président et opticien d’ordonnances.

 

D’une famille à une autre : un passage de flambeau en douceur

Avant d’être transféré à Doyle et Amélie Parent-Laperle, le bureau de Repentigny appartenait à Mathieu Bonin, fils du Dr Michel Bonin qui a fondé la lunetterie Bonivision en 1971. L’entreprise familiale faisait partie intégrante de la communauté et tant son équipe que sa clientèle y étaient attachées.

« Je savais que j’aurais de grandes chaussures à remplir, admet Amélie. Rencontrer Mathieu m’a toutefois donné confiance. C’est un entrepreneur très humain et terre à terre. »

Mathieu Bonin est resté aux côtés d’Amélie pendant les premiers mois pour assurer un passage de flambeau en douceur. Même le Dr Bonin lui-même était sur place lors de l’ouverture de la boutique pour exprimer son appui à la nouvelle copropriétaire. Une présence qui en a rassuré plus d’un, affirme Amélie.

« Le soutien de la famille Bonin était très important pour moi. Je voulais que les gens voient que l’entreprise familiale n’avait pas été cédée à n’importe qui. »

Grâce à cette transition harmonieuse, non seulement la clientèle est toujours au rendez-vous, mais l’équipe est aussi demeurée quasi intacte (seuls deux employés ont quitté parce qu’ils déménageaient) – chose dont Amélie est particulièrement fière.

« Ce que j’aime le plus dans mon travail, ce sont les humains, dit-elle, émue. Mon équipe est rodée et engagée. Elle m’a bien accueillie et rapidement la connexion s’est faite. Il m’arrive encore d’arriver au bureau et de me pincer en me disant “Wow! C’est mon entreprise et c’est mon monde”. »

L'équipe de la boutique de Repentigny

Entrepreneure et épanouie : un rêve réalisé

Comme beaucoup de femmes, Amélie a connu les défis de jongler avec les différentes facettes de sa vie. Elle a parfois eu l’impression de se perdre dans la routine, particulièrement après ses congés de maternité. Mais un an et demi après avoir plongé dans l’aventure entrepreneuriale, elle savoure toute la confiance et l’indépendance qu’elle a gagnées. En plus d’avoir réalisé son rêve professionnel, elle a grandi comme personne. Elle dit avoir repris le contrôle de sa vie et s’épanouir pleinement au sein d’un collectif qui valorise l’entrepreneuriat au féminin.

« Je pense que les femmes ressentent toujours plus de pression pour montrer ce dont elles sont capables. On doit toujours en faire plus pour atteindre le même niveau sur l’échelle, dit-elle. Mais, chez Doyle, on est plusieurs femmes associées et c’est beau à voir. »

La copropriétaire observe également que de plus en plus de jeunes femmes professionnelles visitent la boutique et s’identifient à l’image de sa lunetterie – une tendance qu’Amélie souhaite voir s’amplifier.

« La clientèle dont on a hérité est extraordinaire, mais c’est certain que j’ai pour objectif de la renouveler un peu. On est une entreprise créative avec de belles idées et je pense qu’on a la capacité d’attirer une clientèle plus jeune, qui nous ressemble. »

Dans la prochaine année, de nouveaux modèles de montures un peu plus audacieux et nichés pourraient donc arriver sur les tablettes de la boutique Doyle de Repentigny.

 

Une place bien méritée

Si l’idée d’avoir son propre bureau lui semblait davantage relever du fantasme que de la réalité il y a quelques années, Amélie n’a jamais été aussi sûre d’être au bon endroit que maintenant.

« Je suis vraiment sur mon X. Evoluer avec la famille Doyle, c’est faire partie d’une entreprise réputée en pleine expansion qui mise sur une approche intimiste et personnalisée. Je suis ravie de notre association! » 

À son arrivée le premier jour, Amélie s’est stationnée devant un petit cabanon tout près de la boutique. Sur l’une des fenêtres, elle a aperçu ses initiales : A. P. L. Était-ce un heureux hasard ou un signe du destin? Quoi qu’il en soit, ce moment lui a confirmé qu’elle était exactement là où elle devait être.